Et si une question pouvait tout changer ?
69 cartes pour se connecter profondément avec n’importe qui, à travers des questions puissantes et des expériences inattendues qui réveillent nos émotions profondes.
Pour oser se dévoiler, parler de ce qui compte vraiment et vivre la magie de la vie.
Un jeu né au cœur du Groenland, lors d’une expédition de Léo Jolly, avec les Inuits.
Avec des inconnus dans la rue, dans les festivals, avec des amis et la famille
Pour l'emporter partout sur soi. Les cartes font la taille d'une carte bancaire.
En francais et en anglais. Idéal pour des rencontres en voyage comme en soirée.
Imaqa signifie peut-être en Inuktitut, un mot que les Inuits utilisent au quotidien. En Arctique, la météo change si vite que tout est incertain. Ce qui compte vraiment, c’est de vivre l’instant présent et de se connecter profondément à l’autre par le jeu, les rires ou les larmes.
Mais comment créer ce lien fort sans parler le même langage ?
Jour après jour, j’ai découvert un langage universel : la peinture. Je toquais aux portes pour créer une grande œuvre collective avec les Inuits. C’est l’illustration principale du jeu, réalisée avec du feu.
Et j’ai compris une chose.
Ce n’est pas la peinture, ni même les mots qui nous relient, mais plutôt les émotions qu’ils éveillent en nous.
Dans ce jeu, chaque carte a pour objectif de réveiller nos émotions.
Il y a deux types de cartes :
Les Imaqas : pour oser se dévoiler en profondeur (5 min à 1h).
Les Golds : pour se connecter plus intensément, en vivant une expérience inattendue (de 1h à 1 journée).
Pendant 3 mois, Rikka m'enseigne le tir à l'arc et à pister les animaux dans la neige.
Chaque jour, je passe chez les habitants pour réaliser des créations
Au moment de mon départ, je donne un cadeau à chaque habitant de la communauté. Ici, pour Jens Peter, l'enseignant du village.
Le jeu comprend des questions intimes sur différents sujets de la vie.
Tirez une carte, seul ou à plusieurs.
Répondez à la question, de la manière la plus honnête et sincère.
Écoutez les réponses des autres, en écoute active, sans les couper.
Il y a deux façons de jouer :
Une question par personne.
Chaque joueur tire une carte différente et y répond. Cela met du rythme, entretient le mystère et favorise l’écoute active : pendant qu’un répond, les autres ne pensent pas à leur réponse..
Une même question pour tous.
Tout le groupe répond à la même carte. Cela ouvre un échange riche sur les visions et expériences de chacun, créant une connexion profonde.
Être dans la bienveillance et le non-jugement
Quand quelqu’un partage une partie de sa vie, il se met à nu. La première règle est donc d’accueillir ses mots sans juger, sans critiquer, sans chercher à corriger.
La bienveillance, c’est créer un espace où chacun se sent en sécurité pour être lui-même. Même si vous ne comprenez pas ou que vous n’êtes pas d’accord, vous pouvez répondre intérieurement par : « Merci, j’accueille ton point de vue ».
Partager ses expériences
Imaqa n’est pas un jeu pour avoir raison ni pour citer des faits. Chaque carte est une invitation à parler de soi, de son vécu : une histoire, une sensation, une émotion, un souvenir.
Comme si chaque joueur devenait un explorateur, partageant ce qu’il a découvert dans sa propre vie.
Ce sont les anecdotes personnelles qui ouvrent à l’intimité et à la connexion.
Écouter activement
La magie du jeu vient aussi de la manière dont on écoute. Écouter activement, c’est laisser l’autre aller jusqu’au bout de son idée sans l’interrompre. C’est ne pas préparer sa réponse pendant qu’il parle, mais être pleinement présent à ce qu’il dit.
C’est aussi accueillir les silences : parfois, il faut un moment pour trouver les mots justes.
L’écoute active transforme une simple réponse en un vrai cadeau que l’on reçoit.
Accueillir la vulnérabilité
Jouer à Imaqa peut faire émerger des émotions fortes : un rire soudain, des larmes, de la colère ou une grande joie. La vulnérabilité, c’est oser montrer ces émotions et accepter celles des autres.
Le rôle du groupe n’est pas de changer l’état de la personne (par exemple, en voulant consoler ou détourner l’attention), mais simplement de dire : « Je vous entends, je comprends que vous ressentez cela ».
C’est dans ces moments de sincérité que naissent les connexions les plus profondes.
Le plus grand secret d’Imaqa, c’est la manière dont vous le proposez.
1. Ne demandez pas la permission
N’allez pas voir vos amis ou des inconnus en leur disant :
« Est-ce que vous voulez jouer à un jeu ? »
Car la réponse risque d’être « non », simplement parce que la personne ne sait pas encore de quoi il s’agit.
Si vous voulez vraiment jouer, sortez les cartes de l'étui en carton, sans rien demander. Commencez à les mettre en éventail dans votre main, comme si la partie allait commencer.
2. Laissez la curiosité faire son travail
Quand les cartes apparaissent, elles intriguent. Les gens se demandent naturellement : « Mais qu’est-ce que c’est ? » C’est cette curiosité qui ouvre la porte au jeu. Le simple fait de les avoir en main donne envie de les toucher et de tirer une carte.
3. Une invitation simple et directe
Une fois les cartes en éventail, regardez la personne à côté de vous et dites simplement :
"Est-ce que tu veux tirer une carte ?
Mais c'est quoi ? (c'est la réponse attendue)
Chaque carte a une question intime sur différents sujets de la vie. C'est génial. Est ce que tu veux en tirer une ?
Ok ! (Et la plupart du temps, les gens tirent une carte parce que leur curiosité est attisée.
Mais si la personne répond "non", n'insistez pas. Vous pouvez demander à quelqu'un d'autre.
4. Le rôle du maître du jeu
En introduisant Imaqa, vous êtes comme un gardien d’espace. Vous pouvez expliquer rapidement les règles et créer un cadre sécurisant (Ecoute active, pas de jugement, accueil de la vulnérabilité...)
Cette astuce fonctionne partout. Dans la rue avec des inconnus, avec des amis, la famille...
Tirez une carte par jour, comme question d’introspection. Prenez 10min pour y répondre sincérement pendant votre café ou thé. Dans la journée, profitez-en pour poser la même question à vos amis, collègues et inconnus rencontrés (Votre boulanger, taxi, maraicher, une personne qui marche dans la rue...) pour enrichir votre vision du monde. Mais surtout amusez-vous !
Présentez le jeu en éventail et demandez directement : « Est-ce que tu veux tirer une carte ? »
Répondez ensuite vous aussi à la question.
Variante possible : Vous allez voir un premier inconnu pour lui demander de tirer une question. Vous prêtez le paquet de cartes à cet inconnu en lui demandant d'aller voir quelqu'un d'autre et lui faire tirer des cartes. Et ainsi de suite !
A Paris, j'ai réalisé cette expérience et nous avons fini à 20 personnes qui ne se connaissaient pas avant de répondre à une question !
Gardez toujours le jeu sur vous. Si vous voyez quelqu'un qui vous plait dans la rue ou l'espace public, tirez une carte au hasard et noter votre numéro dessus. Offrez la carte à la personne qui vous plaît. Cela crée un premier lien original et intriguant.
Dans un date en tête à tête, le jeu de cartes vous aidera à avoir de conversations vraiment intimes qui créent une connection. Soyez honnête et sincère.
Si votre famille est complexée par la sexualité, je vous conseille de retirer les cartes sur la sexualité si le sujet est trop sensible. Gardez uniquement celles qui favorisent les échanges bienveillants.
Privilégiez uniquement les cartes liées à la joie pour garder une ambiance festive et légère. Évitez celles qui rappellent la tristesse ou la colère.